Sans gène et sans gluten :)
Sans gène et sans gluten :)

La maladie coeliaque ou Intolérance au gluten

La maladie cœliaque est une entéropathie (maladie intestinale) auto-immune induite par un antigène alimentaire le gluten chez les sujets génétiquement prédisposés. les causes sont multiples.

 

C’est une réaction immunitaire d’intolérance alimentaire et non une allergie alimentaire. Elle se caractérise par une atrophie villositaire de la paroi intestinale accompagnée d’une malabsorption des nutriments (vitamines: vit D …, fer, calcium, …) d’où des carences nutritionnelles préjudiciables.

 

Cette intolérance permanente porte sur différentes fractions protéiques du gluten (voir chimie du gluten) contenues dans différents types de céréales telles que le blé, l'épeautre, le Kamut, l'orge, l’avoine, le seigle et le triticale (hybride du blé et du seigle).

 

La maladie coeliaque est difficilement diagnosticable tant elle peut être asymptotique, c'est-à-dire dans 90% des cas. Malgré cela, certains tests permettent de la diagnostiquer.

 

Rappelons qu'une maladie auto-immune survient quand les mécanismes de tolérance au soi deviennent défaillants, permettant aux lymphocytes autoréactifs d’attaquer les constituants de l’organisme.

Quels sont les signes les plus fréquents?

- halitose ou mauvaise haleine, le plus souvent due à la présence de bactéries sur la partie postérieure de la langue

- fatigabilité et manque d'énergie 

- douleurs abdominales

- diarrhée avec ou sans stéatorrhée (selles graisseuses) avec alternance de constipations

- amaigrissement et dénutrition avec de retard de croissance chez les enfants

- crampes abdominales 

- ballonnements

- dysfonctionnements du péritaltisme c’est-àdire de l’ensemble des contractions musculaires (« mouvements péristaltiques ») permettant la progression d'un contenu à l'intérieur des intestins

- colon atone, moindre contraction du colon ce qui ralentit l'évacuation des selles

- symptômes semblables au côlon irritable ou colopathie fonctionnelle ». Il s’agit d’un trouble digestif qui se caractérise par des malaises ou des sensations douloureuses au ventre.

- aphtose buccale, ulcérations muqueuses, très douloureuses, généralement observées sur la muqueuse buccale la moins kératinisée

- intestin grêle endommagé provoque une sensibilité au lactose par destruction de la lactase

 

D'autres formes atypiques peuvent être observées

- une anémie par déficit en fer, voire un simple déficit en fer sans anémie 

- des troubles menstruels : aménorrhée primaire ou secondaire

- stérilité

- des avortements à répétition 

- une hypotrophie fœtale 

- une épilepsie

- une dépression et manque de confiance en soi

- des douleurs osseuses ou articulaires inexpliquées 

- une ostéoporose sans cause retrouvée, associée ou non à des fractures 

- une augmentation inexpliquée des transaminases dans le sang

- défaut d'amélogénèse, formation de l'émail dentaire

- troubles neurologiques: hallucination, changement d’humeur, irritabilité, hyperactivité , schizophrénie

- céphalée, (migraine, névralgie, vertige, crise convulsive)

Quelles sont les pathologies associées?

- Dyslexie , trouble de la mémoire et l’apprentissage problèmes d’écriture, problèmes scolaires

- Troubles du sommeil diminution à la socialisation 

- Les intolérances peuvent être à l’origine des signes allergiques: asthme, eczéma, urticaire, rhinite avec taux IgE normaux

- Crise neurovégétative dérèglement psychique, épilepsie

- Hypertension, angine  cardiaque, tachycardie, spasmes de membres inférieurs

- Obésité, et dysfonctionnement du métabolisme.

- Ulcère gastroduodénal, colite ulcéreuse, maladie  de Crohn, syndrome de colon irritable, dyspepsie.

- Insuffisance rénale, cystite chronique, énurésie, infections vaginales

- Hypo-hyper thyroïdisme

- Arthrite, arthrose, sclérose en plaque, tunnel carpien

- Fibromyalgie

- Dermatite, acné, psoriasis

- Hypo-hyperactivité

- Autisme

- Syndrome métabolique avec ou sans diabète

- Cancers

Complications

Jusqu'à un tiers des maladies cœliaques répondent de manière imparfaite au régime.

 

Il faut dans ce cas réévaluer soigneusement le diagnostic et traquer les entorses au régime prescrit.

 

Cependant, même en cas de régime fait de manière rigoureuse avec un diagnostic bien établi, 5 % des patients n'ont pas d'amélioration de leurs signes. On parle alors de « maladie cœliaque réfractaire ». Dans un certain nombre de cas, il existe une prolifération de lymphocytes dans l'épithélium digestif avec une évolution possible vers un lymphome. Un traitement par corticoïdes peut être efficace à court terme. D'autres médicaments ont été essayés avec un succès variable : infliximab, auto-greffe de moelle… Le pronostic de cette forme proliférative reste cependant sombre avec une survie inférieure à 5 ans.

 

La maladie cœliaque est un facteur de risque classique de la survenue d'un cancer de l'intestin grêle (adénocarcinome), maladie rare.

 

D'authentiques lymphomes peuvent se développer sur des maladies cœliaques pourtant non réfractaires. Ils sont localisés au niveau du tube digestif mais peuvent survenir ailleurs. Ils surviennent après la soixantaine et doivent être suspectés lors d'une aggravation des signes sur une maladie jusque-là stabilisée.

 

Il semble exister, par ailleurs, une majoration du risque de survenue d'une maladie cardio-vasculaire sans que la raison en soit claire.

Actualités

20-11-2015

 

Les infections contractées lors de la petite enfance, pourraient provoquer une intolérance au gluten

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